Le crédo
«Nous croyons
Que la foi en Dieu donne à la vie
son véritable sens
Que la fraternité humaine transcende
la souveraineté des Nations
Que la liberté des individus
et de l’entreprise assure mieux
la justice économique
Que l’autorité doit s’appuyer sur la loi
et non sur l’arbitraire
Que la personne humaine
est la plus précieuse des richesses
Et que servir l’humanité constitue
l’oeuvre la plus noble d’une vie »
"Nous croyons"
Que chaque homme doit croire en un idéal, un principe ou une philosophie particulière. Croire signifie mettre en application que ce que l’on croît est vrai.
" ...Que la foi en Dieu donne à la vie son véritable sens"
« Dieu » ne fait pas référence à aucun Dieu spécifique, mais plutôt une omniprésence suprême. Peu importe qui est - ou ce que représente - votre Dieu. Cette phrase signifie que vous devez croire en quelque chose. L’interprétation de Brownfield est la suivante : « les Jaycees » d’origines religieuses multiples sont unis par un lien, une foi commune : que l’homme existe par la volonté de Dieu, qu’elle est bonne pour l’homme ; et q’une vie utile est vécue en harmonie avec son plan intérieur ».
"… Que la fraternité humaine transcende la souveraineté des Nations"
Cette phrase élimine toutes les frontières imaginées par l’Homme. Elle signifie que tous les hommes et les femmes sont égaux. Elle respecte la loyauté des Hommes envers leurs pays, mais en même temps, elle renforce l’idée que l’Homme est un citoyen du monde.
"…Que la liberté des individus et de l’entreprise assure mieux la justice
économique"
Les mots importants ici sont « assure mieux ». Les Jaycees croient que l’homme doit être libre d’utiliser ses talents et sa compétence dans toute leur étendue pour améliorer l’économie. Brownfield élabore sa théorie : « Là où l’amélioration économique a été la plus
importante, l’homme est libre de poursuivre son rêve, de réaliser sa chance en faisant quelque chose de nouveau ou en perfectionnant des idées anciennes. Toutefois, le système de développement de soi au moyen de l’entreprise privée
pourrait être adapté avec certaines variations afin de se conformer aux
conditions locales, dans bien des parties du monde ».
"…Que l’autorité doit s’appuyer sur la loi et non sur l’arbitraire"
Ce principe du credo signifie qu’aucun homme ne devrait être au-dessus des lois, et que les lois doivent être les mêmes pour tous les hommes, quelle que soit leur position dans la société.
Le gouvernement doit être fondé sur une loi constitutionnelle, acceptée et
ratifiée par la majorité des citoyens.
Brownfield a articulé le sens de ce principe de la manière suivante : « Dans une société libre, le droit fondamental provient du peuple. C’est le peuple qui représente le pouvoir suprême ».
"…Que la personne humaine est la plus précieuse des richesses"
Chaque individu possède une personnalité unique qui lui est propre. Ceci est la différence essentielle entre les êtres humains et les autres créatures de ce monde. Ce caractère unique fait de la personnalité humaine le trésor le plus précieux sur terre. Il ne peut pas être copié ni fabriqué.
L’opinion de Brownfield concernant cette phrase est la suivante : « Le trésor véridique réside dans le coeur des hommes. Nous possédons des possibilités étendues pour cultiver la personnalité humaine. Ce ne sont ni la quantité, ni la durée de la vie qui lui donnent sa saveur, mais plutôt la qualité de la vie, les réussites que nous obtenons en matière de
progrès humain ».
"…Et que servir l’humanité constitue l’oeuvre la plus noble d’une vie"
Ce dernier principe du Credo est l’aboutissement logique des phrases
précédentes. La personne qui croit au Credo trouvera que le service pour
l’humanité constitue l’oeuvre la plus noble d’une vie. L’interprétation de Brownfield au sujet de ces phrases de conclusion du credo est la suivante : « La vie vécue de manière altruiste devient plus riche, plus profonde et plus remplie. La joie est plus durable et la paix dans l’âme est plus certaine. Le monde regarde la contribution apportée par cette vie et reconnaît celui qui l’a vécue comme un bienfaiteur ; et pourtant en vérité, ce dernier sait qu’il est le plus grand bénéficiaire »